Voici 3 semaines que nous sommes arrivés à destination. Moi qui pensais que je risquais de m’ennuyer, j’ai à peine trouvé le temps d’ouvrir un roman, mon livre de chevet actuel étant « Un petit coin pour soulager la planète » de Christophe Élain que nous a prêté une amie et qui est très intéressant pour qui veut installer des toilettes sèches.
Nous avons essayé de maintenir tout de même une certaine discipline, en tenant une sorte de carnet de bord où nous indiquons chaque jour les observations climatiques en plus de nos différents apprentissages et d’une « photo du jour ».
Depuis notre arrivée, nous avons, entre autres:
– calculé la pente du terrain à l’aide d’un compas incas / niveau égyptien
– fait un compost + un vermicompost (mais nos vers de terre ne paient pas trop de mine pour l’instant)
– testé le sol du terrain pour la construction
– visité une construction avec ballots de paille de la région (faite par un Français!)
– eu RDV avec la compagnie d’électricité (je viens d’apprendre que la zone où nous vivons reçoit l’électrictié depuis 2005 seulement! Incroyable non?!)
– avancé avec le design de la maison
– visité nos futurs voisins et les différents oncles et tantes de Ferdinando
– été à notre dernier module de permaculture (qui portait sur les médecins naturelles, l’apiculture et l’éclairage LED)
Sans compter toutes nos lectures, Ferdinando lisant surtout sur la construction alors que je lis plutôt sur le compost, les toilettes sèches, les recettes maison et le potager.
On s’est rendu compte que nous avions sur le terrain des arbustes de rose musquée, qu’on ne trouve qu’au Chili, qui s’utilise pour les cosmétiques mais qui sert aussi (surtout!) pour faire de délicieuse confitures. Chic!

Il nous reste maintenant une foule de choses à planifier, et il n’est pas facile de savoir par où commencer. En vrac et entre autres, nous devons:
– fabriquer un portail
– acheminer l’eau jusqu’au terrain
– aller chez le notaire afin de pouvoir demander l’installation de l’électricité (les poteaux passant sur les terrains voisins, il nous faut leur autorisation) et construire un mini hangar (condition sine qua non pour pouvoir faire la demande)…
– … l’occasion d’installer des toilettes sèches et une douche + lavabo qui seront utiles pour ceux qui construiront la demeure
– installer des clôtures (autour du terrain et pour le potager)
– acheter tous les outils adéquats (mais pour ça on doit d’abord récupérer la voiture)
– terminer l’estimation du bois nécessaire pour la construction de la maison et voir où nous allons nous approvisionner
– débuter un semblant de potager, même si on est en retard pour la saison
– aplanir le chemin pour que la voiture puisse passer
etc etc
Rien de très compliqué en soi, mais tout cela prend du temps! Sans compter qu’en décembre nous souhaitons débuter la construction de notre futur chez-nous!
En plus de tout cela, notre vie sociale est fort remplie puisque Ferdinando a beaucoup d’oncles et de tantes à qui nous présentons notre projet (et ici, il est fréquent qu’on ressorte 4 heures plus tard de chez quelqu’un alors qu’on pensait ne rester que 20 minutes … notez que ça a son charme… il faut juste penser à prendre la lampe de poche avec nous dès qu’on sort étant donné qu’on ne sait jamais vraiment l’heure à laquelle nous allons rentrer).
Nos prochains posts porteront probablement sur le compas incas/niveau égyptien (c’est la même chose, c’est juste le nom qui diffère), un super produit pour récurer votre four en 2 temps 3 mouvements sans ingrédients chimiques, le compost, etc etc. Je pensais que je serais plus régulière pour publier mais finalement, les journées passent très vite!
En attendant je vous partage la vue qu’on avait du jardin hier soir:
Waouw, ça laisse rêveur cette vue…
Bon courage pour la mise en place de toutes ces choses 🙂